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Quelques mots sur notre collectif

Partage. Optimisme. Résilience.

Notre collectif est composé de 8 foyers, de 12 adultes et 8 enfants (moins de 18 ans), âgés de 4 à 51 ans. A l'exception d'un foyer basé sur Embrun, nous vivons toutes et tous dans le Briançonnais. Ce collectif a pris naissance en 2017 et s'est petit à petit agrandi jusqu'à sa composition actuelle.

 

Nous sommes accompagnateurs·trices en montagne, monitrice de ski de fond, ouvriers en éco-construction, agent de la fonction publique territoriale, salarié·es d’association environnementale et d'insertion par l'activité économique, agricultrice, salariée d'un magasin biologique, naturopathe, éducatrice spécialisée, sage-femme, boulangère… mais surtout des êtres humains ayant envie de proposer d’autres modes d’habiter ce territoire que nous chérissons et respectons.

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Nicolas et Jasmin

Nicolas est un utopiste bien décidé à réaliser ses plus beaux rêves.
Jasmin au contraire a les pieds bien ancrés sur terre.


Nous nous engageons à deux sur ce projet d'habitat participatif car c'est pour nous la meilleure solution qu'on a trouvé pour habiter la terre et perturber le moins possible l’équilibre des 10 000 000 espèces vivantes dont nous faisons partie. C'est un défi quotidien stimulant depuis déjà quelques années et nous espérons continuer à profiter de l'inépuisable source d'énergie et de créativité collective que nous procure ce rêve.


Au-delà de notre appartement, c'est un projet fondamentalement ouvert sur l'extérieur, Jasmin souhaite grâce à ce lieu animer régulièrement des petits ateliers de cueillette et transformation de plantes sauvages et Nicolas des ateliers de fabrications d’objets utiles et résilients ou organiser des chantiers participatif d’éco-construction. Nous avons tous les deux le désir de produire et de se nourrir un maximum des fruits et légumes issus du jardin participatif agro-écologique sur les terrains agricoles autour de Puy Chalvin.

Nous pensons grâce à la formation et l'expérience de Nicolas en éco-construction posséder les compétences pour mener à bien le chantier en auto-construction. Un réseau de professionnels, architectes, bureaux d'études, artisans sont aussi là pour nous aiguiller. Sur le plan professionnel Jasmin à une activité stable et durable d'agente territoriale spécialisée en école maternelle et Nicolas est micro-entrepreneur sur la construction de maisons bioclimatiques. Nous souhaitons financer notre part du projet de 185000 € grâce à la vente de l'appartement de Nicolas en centre ville de Briançon pour une valeur de 100000€, nous avons 60000€ d'apport et enfin nous cherchons des prêteurs pour un emprunt participatif de 30 000€ sur 10 ans.

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Julie

Moi c'est Julie, Grenobloise arrivée à Briançon en 2019 et depuis je ne veux plus en partir.

 

Après 13 ans de vie en jungle urbaine à Paris, j'ai décidé de tout quitter pour changer de vie. Une fois arrivée dans la région briançonnaise, j'ai su que c'est ici que je souhaitais m'installer. 

J'ai appris à mettre les mains dans la terre en cultivant mon potager, j'élève des poules. 

Aujourd'hui salariée et engagée à la Biocoop, je suis également naturopathe. Prendre soin de la planète fait parti de mon quotidien. C'est une évidence. 

Je suis dynamique, amoureuse de la vie avec comme passion la santé naturelle, l'alimentation saine, l'écologie et l'Humain.

 

En cherchant un lieu où habiter, j'ai découvert le projet d'habitat collectif à Puy Calvin et ses membres. Après un temps de réflexion, j'ai senti l'envie d'y adhérer.

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Je suis en gratitude d'avoir pu intégrer Les Silènes qui me permet de vivre une expérience unique. Il correspond aux valeurs que je respecte et je suis heureuse de mettre mon énergie dans ce collectif. C'est plus qu'un lieu de vie. C'est pour moi, une nouvelle façon de concevoir le fonctionnement d'un collectif, la solidarité, le partage, le « vivre ensemble », la place de chacun. Je découvre l'éco-construction, l'auto-construction..

 

Aujourd'hui en CDI avec un bel apport de 110 000 euros, j'envisage de compléter mon budget avec des prêts participatifs. Cela me plairait beaucoup de nourrir ce projet avec de l'humain.

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Isabelle

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Me voilà nouvellement arrivée de Savoie, avec 4 de mes enfants. Par une suite d'événements  improbables mais bien alignés, j'ai rejoint ce projet  répondant à la recherche d'habitat partagé qui m'habite depuis longtemps. 

Les valeurs portées par le collectif des Silènes font écho avec ce qui compte pour moi : partage et solidarité, simplicité joyeuse, une attention et un respect pour cette terre où nous vivons et un espace où chacun peut mettre en commun et déployer ses talents.

Je viens avec bonheur vivre dans ce lieu qui m'avait ébloui pour la première fois il y a 25 ans. C'est dans les grandes escapades en montagne que je me ressource, cherchant le silence et les espaces immenses.

 

Je travaille comme éducatrice auprès des enfants ou des personnes handicapées. J'aime aussi partir barouder avec mes enfants, travailler le bois et la terre, soigner le potager, et espère bien installer un rucher qui nous apportera la douceur de son miel !

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J'ai un apport personnel et il me manque 20 000 euros pour lesquels j'ai besoin d'emprunts entre particuliers.

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Célia et Alex

Célia, maman louve animée par une forte sensibilité écologique et humaine

Alex, boute-en-train réaliste et joyeux qui vit au jour le jour

Matéo, fin observateur et curieux de tout ce qui l'entoure

Noah, rêveur, intrépide et grand amateur de câlins

 

Voilà un projet qui nous anime depuis 2017 ! C'est dire si on en a visité des ruines, des maisons, des fermes et des terrains dans le briançonnais...


Proposer d'autres façons de vivre et habiter le territoire (pour sortir de l'individualisme qui gangrène la société

en changeant sa manière d'habiter) nous semble nécessaire pour créer un monde soutenable pour l'ensemble des êtres vivants, le faire ensemble est une évidence. Essayer de dessiner et inventer ensemble un futur tout simplement désirable guide chacun de nos choix de tous les jours.

 

D'où l'essence de ce projet qui est de créer un lieu ouvert sur les autres où les choses se créent et se décident ensemble ainsi que de créer du lien social en impulsant et renforçant l'énergie bénévole pour le bien commun (faire avec et pour les autres). Mais aussi permettre à nos enfants d'avoir d'autres adultes de référence et développer des liens de cœur et de jeux !

 

Etres résolument sociables, nous avons à coeur à fédérer tout autour de nous dans une ambiance conviviale, joyeuse et simple.

 

Pour financer ce projet, nous avons tous les 2 un peu d'épargne personnelle et surtout, un appartement (que nous avons entièrement rénové nous-même) que nous comptons vendre. Le complément se fera, nous l'espérons, en prêts entre particuliers.

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Laurent

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Laurent, amoureux du briançonnais depuis l’enfance grâce à une famille passionnée par la montagne. J’ai grandi en Provence, mais dès que possible nous venions à Briançon en famille. Je m’y suis installé en 2016 après une (très) courte activité d’ingénieur dans l’environnement. J’y ai découvert, en plus du cadre de vie et de la montagne, une énergie sociale, associative, artistique vraiment pas commune pour une aussi petite ville. L’idée de vivre différemment le territoire est né en moi en même temps que mon arrivée ici.

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Sinon, dans la vie je suis accompagnateur en montagne car j’aime partager ma passion pour la nature avec des gens qui la côtoient peut-être un peu moins au quotidien. Dans mon temps libre, je passe beaucoup de temps dans la nature, que ce soit pour y pratiquer un sport de montagne ou juste pour écouter les oiseaux et regarder les fleurs. Le reste de mon temps se passe beaucoup derrière mon piano ou aux fourneaux !

 

Pour moi, le projet d’habitat prend son essence dans le collectif. Je dirai que c’est ce qui m’apporte le plus. L’intelligence collective, l’écoute, le compromis pour atteindre le consentement, sont autant de choses que j’ai appréhendé grâce à ce projet et qui m’ont beaucoup apporté humainement. On imagine alors en collectif une manière de vivre sur le territoire qui corresponde à nos valeurs sociales et environnementale et je suis très heureux d’avoir trouvé ces sept autres foyers avec qui je partage ces valeurs et donc mon but !

 

Financièrement, un héritage me donne l’immense chance de pouvoir financer ma part du projet. Cependant, sans les autres pas de projet pour moi non plus !

Gaëlle

Quelques femmes aussi « aiment se perdre dans la géographie »… Je l’ai étudiée à la fac, expérimentée par le voyage, à travers l’effort physique, dans le travail. Depuis toujours amoureuse de la montagne et de la marche, depuis 22 ans cultivatrice et dans l’émerveillement face à la jeune pousse (mes enfants, mes plantes, toute la nature !). Depuis 6 ans prof de yoga pour un voyage intérieur cette fois. Je suis venue à Puy-Saint-André en 2020 pour ce projet d’habitat participatif.

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J’espère dans cette construction collective, apporter ce que j’ai déjà appris, expérimenté, y trouver aussi plein d’humanité bienveillante et créative. Je souhaite minimiser les impacts de mon habitat et au contraire créer des cercles vertueux (eau, rejets, énergie, plantes …), faire un maximum pour respecter davantage le terrain, l’espace, l’écologie locale. Voire donner des idées à d’autres !

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Pour la réalisation financière de ce projet, j'apporte des 2/3 du budget et je vais avoir besoin d'emprunts participatifs pour le tiers restant.

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Louise et Rémi

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Arrivés de Marseille, nous habitons depuis deux ans dans l'Embrunais. Abel, 7 ans, et Joseph, 3 ans, ont plein de billes à partager avec d'autres enfants et cherchent un endroit pour construire leurs tipis et cabanes.

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Nous sommes propriétaires d'un appartement à Marseille et allons autofinancer notre logement. 

Rare spécimen d'ours pyrénéen, Rémi est né à Pau. Il aurait aimé être architecte, interprète ou même batteur. Mais comme c'est un garçon, il a fait un bac scientifique, puis des études d'ingénieur à Chambéry et, immanquablement, il est devenu ingénieur en matériaux composites. Ce qui lui permis de cultiver son amour de la montagne, de l'alpinisme, et de la peuf. Et un caractère profondément optimiste : l'envie de trouver des solutions.

Après diverses expériences, il a longtemps oeuvré pour Airbus Helicoptères, au service VIP pour - entre autres - assortir les hélicos des plus riches à leur yacht.

Respirant les émanations de la circulation marseillaise, il lit le Low tech journal, Pablo Servigne et visionne en boucle les vidéos du génial bricoleur grenoblois Barnabé Chaillot. Il participe aux cours pour adultes du collectif "Vélo en ville" et anime des ateliers low tech pour les exilé·es avec l'association Eko! Patiemment, il apprend la batterie avec un couple de profs passionné·es, à l'éthique monacale.

 

Deux enfants plus tard, une mise en cohérence de sa vie professionnelle avec ses convictions écolo s'impose. Avec sa famille, il rejoint un projet d'habitat participatif à Embrun. Projet quitté après quelques péripéties. Il gère aujourd'hui la déchetterie de la comcom de Serre-Ponçon, avec l'envie de développer la réutilisation des matériaux.

 

La vraie vie, c'est la musique jazz, la batterie et les grandes virées en ski de rando ou en vélo. Il a joué dans plusieurs fanfares. Et sinon, il n'est pas de mauvaise humeur, c'est juste qu'il a faim. La vie est meilleure saupoudrée de fromage. C'est d'ailleurs sa seule addiction connue, ce qui est quand même très très louche.

 

Et pour en savoir plus sur sa vie, son œuvre, écoutez Ram05 : https://ram05.fr/podcasts/moments-partages/remi-duffort-ingenieur-en-virage-professionnel

Louise pourrait être bretonne, mais elle est normande, mais vu d’ici c’est presque pareil. Aucune mer ou lac n’est assez froide pour l’empêcher d’assouvir sa passion pour les galipettes sous-marines, son record personnel étant à 6 galipettes enchaînées en eau salée et 5 en eau douce.

 

Elève modèle, elle a suivi la voie royale du journalisme jusqu’à rejoindre un nouveau média qui se lance tout juste avec des petits jeunes prometteurs : Mediapart. Elle y couvre différentes rubriques dont « police-justice». D’abord à Paris, puis depuis Marseille tchi as vu. Au bout de douze ans de bons et loyaux services et avec maintenant deux enfants sous le bras, elle décide de changer de vie et se jette dans le pétrin de la boulangerie bio au levain. Un CAP accéléré à Rouen, quelques stages à Marseille, puis c’est la meilleure boulangerie de l'embrunais, si ce n’est de France, qui la recrute. Au bout d’un an, la vie de famille la rattrape et elle met entre parenthèse la boulange et redevient journaliste à la radio associative RAM05. Elle mûrit à présent son projet de fournil perso.

 

Quand elle n’a pas les mains dans la farine, Louise aime les avoir dans l’aquarelle et quand elle ne fait pas son jogging sous la pluie pour retrouver des ambiances de sa jeunesse, elle aime monter à cheval. Il arrive malgré tout qu’elle se laisse embarquer dans une rando à pied ou à ski parce que la montagne ça n’est pas si nul finalement.

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Amalia et Célio

Nous sommes installés dans le briançonnais depuis bientôt 4 ans et encore plus à venir !

 

Célio :

Toujours prêt à partir à l’aventure.. de plus en plus proche de la maison !

Après avoir travaillé en Terre de Feu ou en Alaska c’est ici dans ces montagnes des Hautes-Alpes que je me sens bien.

Accompagnateur en montagne par le désir de partager ma passion et mon territoire. Nouvellement dans l’éco-construction où je m’y plais pour ce côté très concret des choses et le plaisir de travailler des matériaux plus naturels dans le bâtiment.

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Amalia :

Ayant passé la plupart des vacances dans les Pyrénées étant petite, j’ai toujours rêvé de vivre au plus proche des montagnes. Coup de foudre pour les Hautes-Alpes après avoir testé la vallée de Chamonix, j’y retrouve la tranquillité pyrénéenne par son côté sauvage, peu peuplé et sa beauté bien sûr.

Sage-femme à l’hôpital de Briançon, je m’échappe en montagne dès que possible entre mes gardes pour vider la soupape. Randonnée, escalade, VTT, ski de randonnée… c’est pas les activités plein air qui manquent dans le coin.

 

Nous nous engageons dans ce projet d’habitat partagé car il représente deux points important dans l’habitat et nos modes de vie, le côté écologique par une plus grande sobriété et le côté social par le partage et et la collectivité via des espaces de vie et activités partagées.  

 

Pour financer ce projet, nous avons un apport de 180 000 euros. Il nous manque autour de 50 000 euros à notre porte monnaie que nous aimerions apporter au maximum par un emprunt participatif.

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